Les médias sociaux offrent une précieuse mine de renseignements sur les clients, qui vient compléter les données recueillies par des moyens traditionnels.
Pour une entreprise, l’écoute de sites communautaires comme Facebook, LinkedIn et Twitter, mais également des forums de discussion et des avis des consommateurs sur tel ou tel produit ou service, est l’occasion unique d’obtenir des retours d’information spontanés, et ce sur une échelle inconcevable avec d’autres méthodes – groupes cibles, sondages Les enjeux techniques sont toutefois légion, à commencer par la nécessité de déterminer le contexte dans lequel s’insèrent les commentaires des clients et de dégager des thèmes et idées-clés à partir de texte non structuré.
Pour aider les entreprises à tirer parti de cette profusion croissante d’informations, de nouveaux acteurs ont fait leur apparition, déployant des technologies et services comme l’exploration des pages web, l’extraction des données de sites web, l’interprétation sémantique…
Les entreprises intéressées par une veille active sur le web peuvent déléguer l’ensemble des opérations à un prestataire externe ou développer les capacités nécessaires en interne. Cette dernière décision doit toutefois être mûrement réfléchie, car les technologies évoluent rapidement. Il faut donc veiller à ne pas s’enfermer dans une solution qui risquerait de peser sur les capacités futures.
Les médias sociaux permettent également de réaliser des études de marché avec une rapidité et une rentabilité sans précédent, et de dialoguer en temps réel avec un large éventail de clients. L’entreprise peut ainsi acquérir une connaissance des clients comparable à celle qu’elle obtiendrait en les interrogeant directement ou en constituant des groupes cibles – si ce n’est que ce processus est long et onéreux. Ces échanges directs sont également un bon moyen pour les entreprises de se mesurer à la concurrence et de recueillir des indications précieuses sur ce que les consommateurs apprécient ou non chez elles.
source http://www.lalibre.be